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Clip musical pour l’artiste Irokz

Auteur : Flora VANHILLE

Nous avons réalisé un clip vidéo pour Irokz, artiste lyonnais et précurseur de la funk brésilienne. Découvrez les coulisses du projet dans notre article, ainsi qu’une vidéo making of.

Présentation du client

Irokz, de son vrai nom Toni Perret, est un producteur et artiste électro français. En 2024, il a connu un succès international avec Funk Universo, son premier titre en indépendant, sorti sur son propre label. La chanson a généré plus de 500 000 écoutes par jour et 150 millions de streams en un an. Elle a intégré le Spotify Viral 50 de 11 pays et atteint la 50ème place du Billboard Hot 50 Dance/Electronic.

Les objectifs du clip vidéo

Le projet visait à donner une dimension visuelle à l’univers musical d’Irokz, en créant un clip vidéo capable de traduire son identité artistique et l’énergie de son morceau.

Pour répondre à cet enjeu, le clip a été conçu autour de trois objectifs principaux :

Mettre un visage sur la musique de l’artiste
Donner vie à l’univers futuriste imaginé par Irokz
Retranscrire l’énergie du morceau à travers un clip science fiction fantasy

Les étapes de production

Storyboard

Irokz est arrivé avec un visuel déjà existant pour accompagner ce morceau : la couverture de son titre, qui représente une immense planète verte. Nous nous sommes accordés sur un univers science-fiction fantasy. L’idée était de montrer Irokz en train de mixer dans l’espace, à bord de son vaisseau.

Dans les premières versions du storyboard, l’idée était de contrebalancer l’ambiance verdoyante par d’autres environnements aux contrastes forts.

Nous voulions des séquences marquantes, portées par des dominantes de couleurs : le jaune orangé de la deuxième planète, le rouge pour le sas de décompression ou bien le bleu du vestiaire du vaisseau, ..

Tournage du clip vidéo

L’immense écran led proposé par Spark Studio offrait un retour immédiat sur le plateau, tout en réduisant le travaille en post production. L’immersion était totale grâce aux éléments de décor réels, venus compléter le virtuel. Cette combinaison a permi de masquer la transition entre l’écran et le sol.

L’écran n’était pas une simple image placée derrière l’artiste. L’environnement 3D virtuel réagissait en temps réel aux mouvements captés par la caméra réelle, créant l’illusion d’être sur une planète ou à bord d’un vaisseau. La caméra utilisée était une Red Komodo, en anamorphique*. Le capteur était exploité sur toute sa largeur pour obtenir un rendu cinémascope, renforçant l’immersion.

Anamorphique* : technique optique utilisant des lentilles supplémentaires qui compressent l’image horizontalement, permettant de capturer un champ de vision plus large que celui offert par la pellicule ou le capteur numérique, pour un rendu cinématographique.

Post production

En post-production, l’étalonnage a permis d’unifier l’ensemble. Des effets de poussière, de fumée et de flare ont été intégrés, ainsi qu’un jeu de lumière sur l’objectif, renforçant la cohésion visuelle de l’ensemble.